Portés par le nouveau quartier de Grand Arénas et le futur pôle multimodal face à l'aéroport Nice Côte d'Azur, les projets hôteliers se sont multipliés à l'entrée de Nice, portant bientôt à 2 400 le contingent de chambres. Face aux ouvertures, les établissements déjà présents ne se sont pas laissés abattre et ont pris le train du changement. Ainsi, le Campanile Nice Aéroport (170 clés) et le Novotel Nice Arénas Aéroport (131 clés) ont bénéficié d’une rénovation - en cours pour le second - qui bénéficie déjà d’espaces communs rénovés et “instagrammables”.
Attirer les locaux et faire vivre l’hôtel
Le Campanile profite d’un avantage compétitif avec la formule buffet de son restaurant et sa stratégie d’animation avec soirées musicales. Les deux hôtels ciblent les voyageurs et les travailleurs du quartier d’affaires de l’Arénas et de l’aéroport.
Le Novotel mise sur des concepts originaux, comme un partenariat avec Aviasim, qui propose des simulations au pilotage d’A320. Une salle de fitness verra en outre le jour au dernier trimestre 2022. Le restaurant, ouvert en continu, séduit les voyageurs aux horaires décalés et les locaux. “En plus, cela permet aux équipes de ne pas avoir de coupure” , ajoute Pierre Poma, directeur général du Novotel.
Des attentes autour des MICE
Même si l'arrivée des nouveaux hôtels n'a pas eu d'impact sur l'activité du Campanile, Alexandra Zonghero, directrice multisites et directrice générale de l'hôtel, compte sur l’ouverture du futur palais des expositions de Nice pour que tous les hôtels du quartier puissent fonctionner toute l’année. Sur cette partie comme sur la clientèle individuelle, “nous travaillons déjà avec le commercial de l’hôtel Okko”, précise Alexandra Pasco, commerciale au Campanile, qui souhaite une synergie avec les autres établissements de la zone. Au Novotel, qui bénéficie de 900 m² de salons modulables, la stratégie est différente. “On a très vite retrouvé nos clients” , se félicite David Bousselet, directeur de l'hôtel.
Une concurrence employeur
Le plus grand défi de ces multiples ouvertures est d'arriver à garder ses talents. Si le Novotel n’a perdu aucun collaborateur au profit de ses nouveaux voisins, le Campanile s’est vu débaucher quelques forces vives. L’un comme l’autre travaillent à la valorisation du personnel, avec notamment des promotions internes et des formations.
Pierre Poma conclut en évoquant les défis énergétiques, le challenge écologique, celui de la commercialisation ou encore de la communication. “Il n’y a pas un sujet qui ne soit pas en mutation”. Des défis si divers que la nouvelle compétition vient simplement s’intégrer aux remises en questions à tous les étages de ces hôtels en pleine effervescence.
#GrandArénas# Campanile Novotel
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE