À Paris, le prix moyen est le moteur de la croissance. Il permet aux hôteliers d'enregistrer une progression de RevPAR comprise entre 4 % et 5 %. Grâce à ce léger rebond, les performances cumulées passent au vert pour la majorité des catégories. Seuls les indicateurs de l'hôtellerie haut de gamme standard restent négatifs avec un RevPAR en recul de plus de 3 % en moyenne de janvier à mai. En Île-de-France, les hôtels affichent une tendance inverse à Paris intramuros. La fréquentation tire les recettes hébergement. Quant aux prix moyens, s'ils stagnent sur le marché économique, ils sont en léger recul sur le milieu de gamme.
Bilan contrasté d'une destination à l'autre
En région, la plupart des catégories demeurent stables par rapport à l'année passée. Les hôtels de grand luxe se démarquent et enregistrent une fréquentation particulièrement dynamique : + 9 % par rapport à 2012. Les établissements du segment économique, davantage orientés vers une clientèle affaires, ont également profité de la concentration des ponts au début du mois, contrairement à 2012.
L'hôtellerie de grand luxe de la Côte d'Azur affiche de belles progressions du chiffre d'affaires hébergement, notamment grâce au Festival de Cannes. Pour les autres catégories, le bilan est plus mitigé. La météo a été globalement maussade et a pénalisé de nombreux hôtels. Nice fait figure d'exception avec une fréquentation en progression sur l'ensemble des catégories.
D'une destination à l'autre, le bilan du mois de mai est contrasté. Avignon, Biarritz et Reims affichent, par exemple, des progressions appréciables. C'est aussi le cas de l'hôtellerie nantaise qui a bénéficié d'un planning congrès dense et de l'organisation de l'une des demi-finales du TOP 14 de rugby. Autre point à noter : l'analyse détaillée de chaque segment fait ressortir une forte hétérogénéité des performances au sein d'une même destination.