Julien Staes, en bac pro, et Merlin Vatter, en 2e année de BEP, ont choisi de promouvoir les produits locaux : "Nous sommes partis avec notre armagnac, du Floc, des prunes à la liqueur et un vin effervescent de la région : le Pilaho." Seule contrainte imposée par les organisateurs du concours : réaliser un travail autour de l'ananas.
"Nous avons donc choisi de servir l'ananas flambé avec un vin effervescent. Toute la difficulté repose sur la découpe du fruit : les élèves ont choisi la technique en piston", ajoute Patrick Bougue. "Ce n'est pas facile, reconnaissent Julien et Merlin. Même si nous avons étudié cette méthode en classe, il a fallu beaucoup s'entraîner. Le plus dur est d'enlever la peau de l'ananas."
Maîtriser le service et l'anglais.
Devant un jury international de professionnels, ils doivent défendre leurs produits, les présenter, donner des explications sur leurs origines et quelques recettes… en anglais. Ils ont préparé des fiches et sont devenus incollables sur l'ananas.
Lieu d'échanges de talents et d'idées, ce concours se veut une ouverture sur le monde culinaire international. Il peut aussi servir de tremplin aux jeunes cuisiniers ou serveurs qui souhaitent ensuite exercer leur art en hors des frontières hexagonales.
Publié par Dorisse PRADAL