L’annulation des grands événements fait désormais partie des mesures prises pour éviter la propagation du coronavirus. Des salons sont annulés à Cannes, Paris et ailleurs. Dans l’Oise, ce sont les marchés qui sont momentanément interdits. Cependant, d’après une enquête parue le 2 mars dans Le Parisien, “74 % des personnes se rendent au travail sans crainte, 69 % ont prévu de faire leurs courses comme d’habitude et 68 % de manger au restaurant.” Ou placer le curseur ? Selon les chiffres du Groupement national des indépendants (GNI), un tiers des professionnels est déjà impacté. L’hôtellerie et la restauration sont toujours en première ligne, les indépendants encore plus. Cette crise sanitaire va inévitablement avoir des répercussions sur l’économie mais jusqu’où ? Le report des charges, les mesures d’étalement des dettes sociales et fiscales annoncées par le Gouvernement ne suffiront pas aux TPE déjà très affaiblies par les mouvements sociaux à répétition, déplore le Syndicat national des indépendants (SDI). Et le télétravail n’est pas à la portée de tous les secteurs. Un repli de l’activité est d’ores et déjà amorcé et traverser la période va réclamer de l'innovation dans la pensée et les faits. À situation inédite, comportements inédits.
Publié par Sylvie SOUBES