La semaine dernière, deux référés-libertés ont été déposés respectivement par l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) et le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL), afin que les discothèques soient intégrées au plan de déconfinement prévu par le Gouvernement et puissent rouvrir à partir du 30 juin. Des demandes rejetées vendredi 21 mai par le Conseil d’Etat. Sur les 1 600 établissements recensés en France en mars 2020, date de leur fermeture administrative, 152 ont déjà baissé définitivement le rideau selon les organisations professionnelles qui estiment qu’au moins un quart des entreprises du secteur ne s’en remettront pas après 14 mois d’inactivité. Thierry Fontaine, président de l’Umih Nuit, dénonce une véritable injustice : « Nous voulons rouvrir le même jour que les concerts, les mariages et les lieux d'échangisme…» qui pourront reprendre avec une jauge de 50% le 9 juin et sans restriction à la fin du mois. Mais pour les représentants de l’Etat, la distanciation sociale toujours nécessaire n’est pas compatible avec l’activité des discothèques, évoquant notamment la transmission par les particules qui circulent dans l’air. Les organisations professionnelles ne comprennent pas cette différence de traitement et réclament un plan à long terme pour permettre à ces établissements de se relever. Pour le Groupement National des Indépendants, l’instauration d’un pass sanitaires ou d’autotests permettraient de garantir la sécurité sanitaire. « Reste à en définir les modalités. Le travail de négociation est en cours sous l’égide d’Alain Griset, ministre en charge des TPE et des PME. » Bercy a indiqué qu’une soirée test était envisagée.
Covid19 #discothèquètes# Thierry Fontaine #alaingriset#
Publié par Sylvie SOUBES