Le Negresco a vécu sans doute les pires heures de son existence, devant affronter, cet été, une longue coupure d'électricité alors que l'établissement niçois était quasiment complet. Sur sa page Facebook, ERDF annonçait dès le 1er juillet qu'elle "pré-mobilisait ses équipes spécialisées et ses entreprises partenaires, pour faire face aux conditions climatiques caniculaires exceptionnelles. (…) Ces fortes chaleurs cumulées sur plusieurs jours et même la nuit peuvent mettre en contrainte certains éléments des ouvrages souterrains (télécoms, internet, électronique et électricité). Les zones urbaines sont potentiellement les plus touchées". S'il y a un semblant d'explication technique, il est quand même surprenant de constater que le générateur livré après maints appels ne soit pas du bon format (lire ci-contre). Il est 20 heures et la coupure, qui a commencé à 13 h 40, le 9 juillet, n'est toujours pas résolue. Que le temps a dû paraître long et court à la fois, pour l'encadrement et pour le personnel, avec d'un côté, une clientèle exigeante à qui l'on doit des réponses et des solutions immédiates, et de l'autre une gestion à vue - ou plutôt, à la chandelle - d'une situation en cascade, qui ira de mal en pis. L'électricité n'a été totalement rétablie que le vendredi après-midi. Pierre Bord, le directeur du Negresco, insiste sur l'élan de solidarité du personnel. Preuve d'un état d'esprit tourné vers l'accueil, au service du client, mais aussi d'un outil de travail respecté et défendu. Saluer haut et fort l'implication de toute l'équipe s'impose aujourd'hui. La suite sera d'ordre juridique, la perte d'exploitation et les préjudices étant réels. Aucun établissement n'est à l'abri de ce type de sinistre. En revanche, pour prétendre à un dédommagement, il faut avoir souscrit une garantie perte d'exploitation. À garder en mémoire.
Publié par Sylvie SOUBES