Le rapporteur de cette proposition de loi, Christopher Weissberg, député renaissance de la 1ère circonscription des français établis hors de France, et lui-même restaurateur dans l’état de New York a préféré jeter l’éponge, et retirer lundi 18 mars le texte qui n’était pas loin de faire l’unanimité contre lui de la part des deux organisations professionnelles du secteur de la restauration, le GHR et l’Umih, mais aussi de la CGAD (Confédération Générale de l'Alimentation en Détail) qui représente les artisans et métiers de bouche. Ces organisations dénoncent une mention qui stigmatise les professionnels ainsi que leurs clients. Mention qui attaque aussi l’image de la restauration en France et à l’étranger et pourrait entrainer une baisse de fréquentation et d’activité dans un contexte difficile depuis le début de l’année.
Mardi 19 mars, les représentants de la CGAD, du GHR et de l’Umih étaient reçu à Matignon par un conseiller du premier ministre. Elles ont fait part de leur souhait de rouvrir le décret sur le label « fait maison ». En prenant le temps d’évaluer les besoins et attentes des professionnels dans la clarification et la transparence pour valoriser le savoir faire de tous les acteurs des métiers de bouche. Ces organisations souhaitent que la mention « Fait maison » ne concerne pas uniquement la restauration, mais tous les métiers de bouche. En clair, « tous les établissements qui acceptent les titres restaurants » explique Caterine Quérard présidente du GHR.
Une autre proposition de loi plus consensuelle devrait être remis à l’ordre du jour à l’automne 2024.
Publié par Pascale CARBILLET