Stéphane Pons connait bien la zone commerciale de Mérignac (Gironde). Fondateur de l'enseigne de
pâtisserie-boulangerie 48, il a ouvert sa première
boutique - qui était également un restaurant - non loin d'ici en 2004. En 2013, il est à la
tête d'une équipe de 220 salariés et génère 15 M€ de chiffres
d'affaires. Il revend tout pour concrétiser un projet qui lui tient à coeur
depuis longtemps : basque d'origine, il rêve de reproduire une bodega
pouvant rassembler plusieurs générations, tout en y insufflant un coté contemporain avec de la musique live.
Après deux ans de recherche pour trouver
l'emplacement idéal, il a enfin pu ouvrir en avril dernier son restaurant,
bodega, bar à tapas sur 1000 m2 de surface et 200 m2 de terrasse. Sur cette route
très passante qui file vers Bordeaux, l'enseigne du B11 (hamaika,
11 en basque, signifie l'infini) est visible de loin, et l'espace - ouvert les
soirs du mercredi au samedi – fait le plein dès le jeudi, notamment grâce à une
programmation musicale éclectique et de nombreux concerts dont l'entrée est
gratuite. Après les concerts, place au dance floor jusqu'à 2 heures du matin.
Aménager pour fluidifier la circulation
"Nous avons voulu une salle complètement ouverte,
afin que nos clients puissent voir la scène de partout. Trois grands bars les
accueillent, et nous avons aménagé différents espaces : une partie restaurant avec 60 places assises et 120 tabourets répartis
autour des bars, des mange-debout, et des tablettes près des fenêtres. Les gens
sont ainsi libres de leurs mouvements", décrit Stéphane Pons, en cuisine dès
le matin pour préparer les tapas froides que l'on retrouve dans les vitrines
des bars.
La carte affiche aussi des tapas chaudes (empenadas, piquillos,
croquettes, omelettes…), des ardoises à partager, des huîtres, des desserts,
des cocktails… "Nous réalisons un ticket moyen de 20 €. Notre clientèle
est locale, intergénérationnelle, avec toutefois un coeur de fréquentation se
situant autour des 30-55 ans. Nos clients viennent entre amis, pour des afterworks ou
pour faire des rencontres. Nous recevons 60 % de femmes. Elles aiment le lieu et
se sentent en sécurité"constate le dirigeant, qui emploie 20 salariés. "Ici
on mange, on boit, on partage et on danse" : le leitmotiv du lieu
semble être respecté !
Publié par
Laetitia Bonnet Mundschau