Le Bon Coin : l'histoire continue à Arles-sur-Tech
Arles-sur-Tech
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Tatiana Marin et Mirko Pignato ont choisi de reprendre ce snack d'un petit village de l'arrière-pays catalan. Une première affaire qui exige un engagement de tous les instants. Mais les efforts du couple commencent à être récompensés.
Publié le 21 septembre 2017 à 13:20
Tatiana Marin à la terrasse de son « bon coin »
Le Bon Coin a traversé
plus de trois décennies dans le petite ville de l'arrière-pays
catalan d'Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales). Le snack a
pourtant bien failli baisser définitivement le rideau, dans cette
région de montagne qui a séduit Tatiana Marin et Mirko Pignato, et où ils ont décidé de diriger leur
première affaire.
Pour acheter le fonds de commence, il leur aura
d'abord fallu de la volonté pour convaincre les banques - y compris
locales - pour trouver l'investissement nécessaire de 60 000
€ afin de redonner vie à l'établissement. Il leur aura
ensuite fallu beaucoup d'énergie pour retrouver, au fil des semaines, une clientèle qui avait abandonné le comptoir.
Habituée aux
rythmes au fil des saison qu'elle a effectuée dans différents bars
et restaurants, Tatiana Marin a mis en place l'organisation pour
animer tous les jours Le Bon Coin avec son compagnon. "La journée commence à six heures du matin, avec un petit
déjeuner continental, commente la propriétaire du
snack, et se prolonge jusqu'à 22 heures avec un service
quasi-continu de petite restauration : un choix de hamburgers,
kebab, paninis et sandwiches." À midi, la carte affiche
aussi un plat du jour et un menu à 14 €.
Des charges pénalisantes
Quelques mois après l'inauguration, Le Bon Coin a retrouvé sa clientèle locale
d'habitués, même si les débuts n'ont pas été aussi facile que
les repreneurs l'envisageaient : "D'un point de vue
économique , ce n'est pas ce que l'on espérait, mais ce n'est pas
non plus catastrophique ; ce sont en fait les charges qui nous
pénalisent."
Côté personnel, le couple accuse la
fatigue des longues journées de travail au cours desquelles ils se
relaient derrière le zinc. Mais le plus dur est fait. Les patrons du Bon Coin envisagent maintenant de développer la
carte avec une offre de pâtes maison proposées au
menu ou à emporter.