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L'Association des professionnels indépendants de l'industrie hôtelière (Apiih), partenaire du Synhorcat et présidée par le nantais Philippe Quintana, se dit « très inquiète » face à une « éventuelle remise en question du taux de TVA réduit en restauration. Les avancées sociales dans notre secteur d'activité et la suppression des allégements de charges ont fortement impactée notre masse salariale. Les investissements réalisés devront quoiqu'il arrive être remboursés auprès de nos banquiers. Une augmentation du taux pourrait difficilement entrainer une augmentation des prix dans un contexte économique difficile se traduisant par une stagnation du pouvoir d'achat pour certains, par une régression pour ceux qui « travaillaient plus pour gagner plus » (charges et fiscalisation des heures supplémentaires) et une perte d'emploi pour d'autres. Les solutions qui nous restent ne vont ni dans le sens de la création d'emplois, mais plutôt dans une contraction qui s'avérera économiquement nécessaire, ni dans le sens de la qualité puisque pour pallier la réduction salariale, nous aurons la solution d'utiliser des produits de 5ème gamme à la grande joie de l'industrie agroalimentaire. Ce relèvement de taux, sans prendre au moins en compte les démarches qualité entreprises par les restaurants labellisés Maître Restaurateur serait absurde. Toute une filière est aujourd'hui menacée : de la formation à l'insertion, de l'agriculture aux circuits courts. Nous ne resterons pas sans réagir vivement si nécessaire. Il en va de la diversité que nous défendons. »
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