En ce qui concerne le rythme scolaire, le rapport propose « d'allonger d'une à deux semaines la durée de l'année scolaire », voire de revenir sur le zonage de certaines petites vacances ou de toutes les vacances, « pour respecter l'alternance sept semaines de cours et deux semaines de vacances ».
Comme elle le répète depuis des années, la Fagiht tire la sonnette d'alarme quant aux conséquences pour l'économie touristique des sports d'hiver en général et pour l'hôtellerie-restauration de séjour saisonnière en particulier, des conséquences dramatiques que provoquerait la suppression du zonage des vacances de février.
En effet, rappelle la Fagiht, les vacances de février sont la pierre angulaire de l'équilibre des entreprises de sports d'hiver et en particulier des hôtels, cafés, restaurants. Ce sont sur ces 4 semaines que les professionnels réussissent ou non leur saison au plan économique.
Il est donc vital pour ces entreprises que ces 4 semaines ne soient ni réduites ni modifiées dans leur structure. Il en va de la pérennité de ces entreprises et des emplois qu'elles offrent.
Rappelons également que ces entreprises de montagne contribuent en très grande partie à l'aménagement de ces territoires. Cette donnée est d'autant plus importante que la très grande majorité des établissements sont saisonniers et ne fonctionnent donc au plus que 4 à 6 mois par an. Le ratio que représentent les 4 semaines de vacances de février par rapport à leur durée d'ouverture s'en trouve accentué par rapport à une entreprise permanente.