Suite au Plan de sobriété énergétique présenté par le Gouvernement le 6 octobre dernier, le Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (Snarr) va encore plus loin en signant une charte de quinze engagements. L’objectif ? Déployer et partager de bonnes pratiques déjà éprouvées par ses membres. Grâce à ces mesures, les 260 enseignes de restauration rapide adhérentes entendent “réduire les consommations évitables, la déperdition d’énergie et assurer une planification de la consommation”.
La formation au cœur de la démarche
La feuille de route propose de ne pas brancher les rideaux d’air chaud dès que c’est possible, d’adapter les usages de la climatisation (avec un maximum d’écart de 5 °C par rapport à l’extérieur) et le chauffage des salles (19 °C maximum). Sur le chapitre des chambres froides, les membres s’engagent à dégivrer une fois par mois au minimum, à laisser les portes fermées pour éviter toute déperdition d’énergie (même durant les manipulations des stocks), à instaurer un contrôle mensuel systématique et remplacer régulièrement les joints d’étanchéité, et à réaliser la maintenance des filtres, thermostats et ventilations. Les établissements devront moduler (voire arrêter) les éclairages en fonction de la fréquentation et de l’ensoleillement. Aucune enseigne ne restera allumée la nuit après le départ du dernier client pour les sites urbains et une heure après pour les sites de périphérie. Les heures creuses et/ou de faible fréquentation doivent être privilégiées pour faire fonctionner certains équipements. Il faut fermer systématiquement les portes et diminuer le temps d’ouverture des portes automatiques, continuer le déploiement des LED et annuler les éclairages de Noël quand c’est possible, ou encore poursuivre l’installation de détecteurs de mouvement (notamment dans les toilettes et les espaces fréquentés de manière épisodique). La charte promeut également le déploiement de compteurs basse consommation et des outils de mesure des consommations par zones de travail et par heure, accompagné d’un plan d’allumage séquencé. Enfin, la sensibilisation et la formation aux bonnes pratiques et aux écogestes des 200 000 salariés du secteur est au cœur de la démarche.
L’engagement des acteurs de la restauration rapide compte s’inscrire dans la durée. À plus long terme, d’autres pistes seront explorées afin d’optimiser les consommations énergétiques, comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou d’appareils de récupération calorifique pour chauffer l’eau.
#plandesobriété# énergie SNARR
Publié par Violaine BRISSART