Au final, la hausse de l'occupation tend à équilibrer la baisse du prix moyen. Deux exceptions à cette tendance : l'hôtellerie de grand luxe, dont le chiffre d'affaires hébergement progresse de 2,3 %, et l'hôtellerie super-économique, dont le RevPAR est en baisse de 1,8 %.
Aléas du calendrier scolaire
L'analyse des différents marchés hôteliers montre toutefois un territoire national beaucoup moins homogène que d'ordinaire. On retrouve bien les tendances à la hausse de l'occupation parisienne et azuréenne mais le bilan des grandes agglomérations est très contrasté. L'amplitude des évolutions est particulièrement forte en matière d'occupation. Ainsi, pour le segment milieu de gamme, l'évolution de la fréquentation s'échelonne de - 22 % à Cannes, à + 14 % à Nancy. Le phénomène se retrouve dans toutes les catégories. L'hétérogénéité des performances doit beaucoup aux aléas du calendrier scolaire. L'année dernière, les académies A (Caen, Grenoble, ) et C (Bordeaux, Paris) étaient essentiellement en vacances au mois de février alors que l'académie B (Aix-Marseille, Amiens) l'était surtout en mars. Cette année, c'est l'inverse, avec à la clé une clientèle d'affaires plus présente sur certains marchés. Ce facteur n'est certainement pas le seul à avoir affecté le marché hôtelier, mais il semble avoir eu un effet déterminant.