Concertation et discussions sont à l'origine de la création de la licence professionnelle 'Direction des services d'hébergement en hôtellerie internationale'. "Plusieurs groupes hôteliers avec lesquels nous avons l'habitude de travailler nous ont fait part de leur besoin de jeunes formés à l'hébergement", explique Nathalie Montargot, responsable de la Licence et agrégée d'économie et gestion. "Pour construire cette formation", des tables rondes ont été organisées entre professionnels de l'hôtellerie et enseignants.
D'abord basée au lycée Guillaume Tirel à Paris (75), la licence dépend aujourd'hui de l'université de Cergy-Pontoise (95). En pratique, les cours sont dispensés à l'IUFM de Gennevilliers (92) et la mise en apprentissage est assurée par le CFA Sacef de Paris, avec l'aide de la Région Île-de-France. Les locaux sont désormais plus spacieux : en trois ans, les effectifs sont passés de 15 à 29 étudiants. "Nous n'attirons pas seulement des jeunes Franciliens, constate Nathalie Montargot. La moitié de nos étudiants viennent de province." Cette licence, très ciblée, s'articule autour d'un enseignement professionnel en alternance, d'un apprentissage soutenu des langues et d'un perfectionnement au management. Les trois outils indispensables "pour devenir décisionnaire", souligne la responsable de la Licence.
Un entretien de motivation suivi d'un test en anglais
Les profils retenus ? Des étudiants titulaires d'un diplôme de niveau bac + 2, du type BTS responsable d'hébergement, hôtellerie restauration, BTS ou DUT tertiaire ou encore L2 Langues étrangères, géographie, aménagement du territoire. "Nous organisons également des entretiens de motivation avec un test en langue anglaise", ajoute Nathalie Montargot. 15 à 20 % des jeunes acceptés dans la licence sont issus de domaines très éloignés de l'hôtellerie. Ainsi a-t-elle déjà accepté des jeunes formés aux métiers de la banque, à ceux du commerce et même issus d'une école d'architecture. Un axe 'Pilotage de la performance' du Master 'Management et ingénierie des services à l'environnement' a même été développé, "toujours à la demande des groupes hôteliers que nous connaissons".
"Je souhaite développer la recherche"
Doctorante, Nathalie Montargot conduit actuellement des recherches notamment sur l'intégration des jeunes dans le secteur de l'hôtellerie, ainsi que sur les Meilleurs ouvriers de France. "Je souhaite développer la recherche, car elle fait défaut dans le secteur hôtellerie-restauration." L'agrégée planche également sur le stress dans l'hôtellerie. Un sujet délicat qui a fait l'objet d'une table ronde organisée en janvier dernier par la troisième promotion de la licence professionnelle. Mais Nathalie Montargot veut aller plus loin encore en menant des investigations sur la conciliation entre vie privée et vie professionnelle, l'ingénierie des locaux et le bien-être au travail ou encore 'le management bienveillant'. De quoi bousculer les idées reçues et surtout donner de nouvelles pistes pour diriger un hôtel tout en motivant ses équipes.
D'abord basée au lycée Guillaume Tirel à Paris (75), la licence dépend aujourd'hui de l'université de Cergy-Pontoise (95). En pratique, les cours sont dispensés à l'IUFM de Gennevilliers (92) et la mise en apprentissage est assurée par le CFA Sacef de Paris, avec l'aide de la Région Île-de-France. Les locaux sont désormais plus spacieux : en trois ans, les effectifs sont passés de 15 à 29 étudiants. "Nous n'attirons pas seulement des jeunes Franciliens, constate Nathalie Montargot. La moitié de nos étudiants viennent de province." Cette licence, très ciblée, s'articule autour d'un enseignement professionnel en alternance, d'un apprentissage soutenu des langues et d'un perfectionnement au management. Les trois outils indispensables "pour devenir décisionnaire", souligne la responsable de la Licence.
Un entretien de motivation suivi d'un test en anglais
Les profils retenus ? Des étudiants titulaires d'un diplôme de niveau bac + 2, du type BTS responsable d'hébergement, hôtellerie restauration, BTS ou DUT tertiaire ou encore L2 Langues étrangères, géographie, aménagement du territoire. "Nous organisons également des entretiens de motivation avec un test en langue anglaise", ajoute Nathalie Montargot. 15 à 20 % des jeunes acceptés dans la licence sont issus de domaines très éloignés de l'hôtellerie. Ainsi a-t-elle déjà accepté des jeunes formés aux métiers de la banque, à ceux du commerce et même issus d'une école d'architecture. Un axe 'Pilotage de la performance' du Master 'Management et ingénierie des services à l'environnement' a même été développé, "toujours à la demande des groupes hôteliers que nous connaissons".
"Je souhaite développer la recherche"
Doctorante, Nathalie Montargot conduit actuellement des recherches notamment sur l'intégration des jeunes dans le secteur de l'hôtellerie, ainsi que sur les Meilleurs ouvriers de France. "Je souhaite développer la recherche, car elle fait défaut dans le secteur hôtellerie-restauration." L'agrégée planche également sur le stress dans l'hôtellerie. Un sujet délicat qui a fait l'objet d'une table ronde organisée en janvier dernier par la troisième promotion de la licence professionnelle. Mais Nathalie Montargot veut aller plus loin encore en menant des investigations sur la conciliation entre vie privée et vie professionnelle, l'ingénierie des locaux et le bien-être au travail ou encore 'le management bienveillant'. De quoi bousculer les idées reçues et surtout donner de nouvelles pistes pour diriger un hôtel tout en motivant ses équipes.
Publié par Anne EVEILLARD
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