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L’actualité
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Congrès de l’Umih
Applaudissements nourris pour la secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et
solidaire, lors de son intervention en clôture du congrès, le 5 décembre. Elle s’est exprimée sur les principaux dossiers évoqués à Nancy.
Régis Marcon :
“Dans notre secteur, l’humain est à la
NANCY
Le thème était au cœur des trois jours du congrès de l’Umih, du 2 au 5 décembre, afin de rappeler les valeurs fortes qui sont portées
PROPOS RECUEILLIS PAR SYLVIE SOUBES - VIDÉOS : CÉCILE CHARPENTIER
Carole Delga répond
aux revendications de la profession
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congrès de l’Umih, qui s’est déroulé à Nancy
du 2 au 5 décembre, avait pour fil rouge : l’humain,
au cœur de nos métiers. La thématique a donné
lieu à une importante table ronde à laquelle ont
notamment participé
ElisabethBrowaëys
, directrice
du Fafih,
ÉricLoesch
, secrétaire général de l’Aflyht,
Jean-PierreCrouzet
, président de l’UPA, ou encore
le chef étoilé
RégisMarcon
. Comme l’a souligné ce
dernier,
“l’humain est à la fois notre principale force et
notre faiblesse”
, pointant du doigt la gestion des nouveaux
entrants, des apprentis, des collaborateurs en règle
générale.
“Notre rôle est multiple. Combien de fois devons-
nous remplacer les parents ? Combien de fois devons-nous
être à leur écoute avant d’être cuisinier ou chef de rang ? En
tant quemaître d’apprentissage, nous pouvons et devons
mieux faire.”
S’améliorer tout en transmettant gestes
et savoir-faire, faire progresser l’humain : le challenge
est de tous les instants. Le secteur de l’hôtellerie et de la
restauration est porteur de valeurs fortes qui vont bien
au-delà de la chambre ou de l’assiette. Dans la salle, de
nombreuses mains se sont levées pour témoigner. Le
décrochage scolaire est revenu à plusieurs reprises.
“En
Alsace, les professeurs des CFA font régulièrement des
stages en entreprise”
, indique le président de l’Umih Bas-
Rhin,
Roger Sengel
. Rapprocher l’école de l’entreprise
est une évidence, une vraie solution. D’autres vérités
ressortent : la capacité du secteur à combler le vide laissé
par l’individualisme, la richesse intrinsèque du service,
l’accueil, qui fait partie intégrante dumétier et qui est
pourtant mis àmal par toutes les contraintes annexes
qui s’accumulent…Pour unemajorité de professionnels,
c’est aussi un recentrage sur l’activité qui est réclamé.
“L’humain, chez nous, c’est également prendre le temps
de travailler les produits, de s’adapter aux saisons,
d’échanger quelquesmots avec un client quand on lui
sert un café”,
a terminé en aparté un congressiste.
Q
INVESTISSEMENT, TRÉSORERIE
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“Nous
allons le revoir pour l’adapter dans les semaines qui
viennent, afin qu’il soit plus opérationnel et conforme
à vos besoins. Il est indispensable que vous puissiez
très rapidement vous en servir pour, par exemple,
financer des travaux de mise aux normes d’accessibilité.
J’ai lancé une consultation en ce sens il y a quelques
semaines avec vos représentants.”
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de trésorerie des entreprises s’élève jusqu’à 50 000 €
(10 000 TPE concernées selon le ministère) : il
offre
“plus de facilité et de flexibilité pour l’accès au
financement, notamment pour ceux d’entre vous qui
connaissent un passage difficile.”
Q
COMPTE PÉNIBILITÉ
“C’est un progrès social majeur […] Il nous faut
maintenant rendre ce dispositif le moins coûteux
et le plus simple possible, en particulier pour les
TPE-PME. Une mission a ainsi été confiée à
M. de
Virville
pour accompagner la mise en œuvre des
quatre premiers facteurs de pénibilité, jugés les plus
exposants. La mission d’un parlementaire et d’un
chef d’entreprise, annoncée par le président de la
République le 6 novembre, participera à cette exigence
de pragmatisme et permettra
d’ajuster au mieux la mise en
œuvre de ce principe.”
Q
TRANSMISSION
DES ENTREPRISES
“Quelques milliers
d’entreprises disparaissent
chaque année, faute de
transmission correctement
anticipée. Ce n’est pas
acceptable. J’y travaille et je
reviendrai vers vous avec des
propositions concrètes, ciblées
sur les PME. Dès à présent, je peux vous annoncer que
j’ai souhaité commencer par freiner les obstacles de
financement avec l’aide de Bpifrance, qui accompagne
la transmission des TPE-PME par la garantie bancaire
- des prêts allant jusqu’à 3 M€ et d’une durée comprise
entre deux et sept ans. Mais aussi avec l’aide de la
Société interprofessionnelle artisanale de garantie
d’investissements [Siagi], qui accorde une garantie
auprès des cédants - pour leurs investissements
préalables à la cession, nécessaires au maintien de
la valeur des actifs cédés -, une garantie auprès des
repreneurs - pour leur crédit finançant la reprise par
cession de parts ou de fonds
de commerce -, et une garantie
auprès des jeunes repreneurs.”
Q
ALLERGÈNES
“Je vous confirme que le
dispositif sera simple. Il est
nullement question que les
allergènes soient mentionnés sur chaque carte ou
chaque ardoise.”
Q
TRAVAIL MINIMUM LÉGAL DE 24 HEURES
PAR SEMAINE
“Cette mesure a vocation à lutter contre la précarité.
Nous sommes tous attachés à cette dimension sociale.
Au-delà de ce principe, la loi permet des dérogations
pour les entreprises qui ne peuvent y faire droit en
raison de leur activité économique. Des accords de
branche sont prévus à cet effet. Nous allons y travailler
durant l’année 2015.”
Carole Delga
, secrétaire d’État chargée
du Commerce, de l’Artisanat, de la
Consommation et de l’Économie sociale
et Solidaire, lors de son intervention en
clôture du congrès national de l’Umih,
le 5 décembre.
Retrouvez le congrès de l’Umih en vidéos :
ou flashez le QR code ci-dessous
Retrouvez en page 25
les grands thèmes abordés lors des
ateliers de branche
