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Cafés, Bars
Une enquête menée par l’Ifop pour Heineken met en valeur l’impact positif de cette activité sur la vie d’une commune en zone rurale.
Un bar à chocolat
au Royal Monceau-Raffles Paris
Depuis le 13 novembre,
Pierre Hermé
s’invite au
bar Long du Royal Monceau - Raffles Paris, de
15 heures à 18 heures. Au menu, une sélection
de quatre pâtisseries (à partir de 21 €) et quatre
boissons chocolatées (14 €). Par exemple, l’Azur, à
base de crème et mousse au chocolat Manjari, glace
Infiniment chocolat, sablé chocolat Azur, biscuit
mousse au chocolat, confit de yuzu, sauce au chocolat
et yuzu. Côté boissons, la carte comprend l’Originel
(chocolat froid, piment, grains et écume de maïs),
le Viennois (chocolat chaud, crème Chantilly), le
Chocolat chaud comme au XVI
e
siècle (aux épices) ou
encore leWhisky chocolat (whisky pur malt, liqueur de
cacao, crème de whisky, chocolat froid).
Nomination d’Emanuele Balestra
au Fouquet’s
de l’Hôtel Majestic Barrière
Originaire d’Italie,
Emanuele Balestra
,
35 ans, est le nouveau chef
barman du Fouquet’s de
l’hôtel Majestic Barrière de
Cannes. Il a multiplié les
expériences à l’étranger
de 2000 à 2013, où il
a notamment travaillé
à l’Intercontinental de
Sydney, chez Hilton à
Glasgow et Bruxelles, à la Trump Tower à Chicago et au
Prince Maurice à l’île Maurice. De 2010 à 2013, il était
directeur des bars de La Mamounia.
75 % des Français et des maires
estiment que le café est un moteur
de la vie économique
H
eineken a présenté sur le Salon des maires
et des collectivités locales, qui s’est tenu du
25 au 27 novembre porte de Versailles à Paris
(XV
e
), les résultats d’un sondage réalisé par l’Ifop
auprès de 400 maires de communes rurales et de
1 500 Français, sur le thème : Les maires, les CHR et
la revitalisation économique des territoires. Quel est le
rôle du café ? Comment est-il perçu, alors que le nombre
d’établissements poursuit sa chute ? Aujourd’hui, “
un élu
sur quatre a connu la fermeture du dernier café
de sa commune”
, est-il indiqué, une disparition
jugée
“inquiétante”
pour 85 % des Français. En
effet, le bistrot représente
“un facteur décisif
de dynamisation économique des territoires”
,
souligne
Damien Philippot
, directeur des
études politiques de l’Ifop. 49 % des élus
reconnaissent d’ailleurs
“avoir mené des actions
pour favoriser l’installation ou le maintien d’un
café. Près d’une mairie sur cinq est intervenue
très concrètement pour
permettre la survie d’un
café, à travers la création
ou le rachat d’un établissement, ou
même une aide financière directe ou
indirecte.”
Lien social
Cette crise du secteur est mal
vécue par les deux populations
interrogées.
“La capacité d’une
commune à garder ou à attirer
Pascal Sabrié
, président
d’Heineken France, a lancé la 2
e
édition du Prix Heineken S.A.S.
‘pour des cafés brasseurs de vie
dans nos régions’. Il récompense
cinq projets français de création
ou de rénovation d’établissement
qui répondent à des critères
économiques et sociétaux innovants.
“La qualité des dossiers reçus l’année
dernière avait permis au jury de
récompenser des projets très solides,
complémentaires et révélateurs
d’une envie commune d’être
générateurs de lien social”
, indique
le dirigeant du groupe brassicole
pour la France.
Objectif
: faire revivre les lieux de
convivialité et faire la promotion
d’un café qui repose un modèle
économique adapté aux attentes des
consommateurs et aux contraintes
des exploitants.
Témoignages
d’anciens lauréats du prix Heineken
Q
Julien Bortolotti
(Chez Paulette, Pagney-derrière-Barine, en Meurthe-et-Moselle) :
“Ce prix a été un vrai coup de
pouce et une reconnaissance de mon investissement personnel alors que je venais de reprendre l’affaire de mes grands-
parents. J’ai fait bon usage de la dotation en modernisant l’établissement et en renforçant sa dimension culturelle. Chez
Paulette est avant tout un lieu vivant, dont le succès repose sur des concerts attractifs et un public varié. Le prix m’a
donné confiance et incité à multiplier les initiatives : expositions photos, interventions d’artistes locaux. J’ai également
créé un site internet pour être parfaitement en phase avec les attentes de la clientèle.”
Q
Serge Ricou
(Café Pascal, Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme) :
“Le prix m’a donné un formidable coup de projecteur à l’échelle régionale. Des personnes sont venues découvrir le lieu et
me rencontrer. Plus que jamais, j’anime autant que je le peux l’établissement, avec des concerts, des quiz et des soirées
sportives. Le pub est le dernier lieu où des gens de différentes catégories sociales peuvent se retrouver et échanger,
autour d’une bière et de produits régionaux. Signe du succès et de l’impact économique de ce prix, j’ai recruté cette
année deux personnes à temps plein et une à temps partiel.”
Son conseil :
“Il faut se remettre en question, tout cela dans un esprit de responsabilité : le respect des collaborateurs, la promotion
de la consommation responsable et une offre de produits de qualité, qui sont les ingrédients indispensables à la réussite. Et surtout,
il faut prendre du plaisir, à chaque instant.”
La dotation s’élève à 10 000 € par établissement.
La 2
e
édition du Prix Heineken
‘pour des cafés brasseurs de vie dans nos régions’ est lancée
À gauche,
Jacques Chomentowski
, vice-président de
l’Umih Bas-Rhin, tient le Bar Coco Lobo à Strasbourg.
Pascal Sabrié
, président d’Heineken France. Les
deux hommes ont évoqué le rôle des cafés durant la
présentation de l’enquête Ifop.
La capacité d’une commune à garder ou à attirer des habitants est
conditionnée par l’existence d’un café pour trois Français et maires
sur quatre.
des habitants est conditionnée par l’existence d’un café
pour trois Français et maires sur quatre”,
et plus de
90% des élus reconnaissent que
“la présence d’un café
contribue au lien social dans la commune”
. Pour 85 %
des Français, les élus devraient favoriser cette activité
au sein de leur village ou commune. Quant aux élus,
ceux-ci se disent favorables à des aides émanant d’autres
secteurs.
“Selon eux, les entreprises de boissons ont un
rôle à jouer dans la formation et la professionnalisation
des gérants d’établissement, le soutien à l’entreprenariat,
l’optimisation de la rentabilité, l’innovation - en matériel
et qualité du service - et à la réduction des impacts
environnementaux.”
La question n’était pas anodine,
le système de cautions simples ou
solidaires mis en place par Heineken
France à destination des gérants et
futurs gérants se révèle très utile
face aux banques. L’encours s’élève
actuellement à 200 M€.
SYLVIE SOUBES
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