L'Hôtellerie Restauration No 3424 - page 12

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REPORTAGE
VIDÉO
11
e
CONCOURS
CAMPUS
OU
REMISE DES PRIX
LE
30 MARS 2015
AU PLAZA ATHÉNÉE
À PARIS
Un iPad à gagner
offert par
L’Hôtellerie
Restauration
au premier de
chaque catégorie article
et
au lauréat de la vidéo.
De
nombreux lots prestigieux
offerts par les
partenaires
.
La réforme
du baccalauréat scie
et de la restauration
est annoncé
30
e
congrès de l’Anephot
: il faut
L’Hôtellerie Restauration
:
Après
lamise enœuvre de la réforme
de la filière professionnelle
à la rentrée 2012, vous venez
d’annoncer celle de la série
technologique. Était-ce une
nécessité ?
Michel Lugnier
: La rénovation de
la série technologique vise à rendre
lisibles et complémentaires les
finalités des multiples certifications
en hôtellerie-restauration :
CAP, brevets professionnels,
baccalauréats technologique
et professionnels, mentions
complémentaires, BTS…Avec la
rénovation de la série sciences et
technologies de l’hôtellerie et de la
restauration [STHR], l’acquisition
d’un socle de connaissances et
de compétences dans les trois
champs technologiques du secteur
- économie et gestion hôtelière,
sciences et technologies culinaires,
sciences et technologies des
services - permet d’entrevoir la
construction de parcours éclairés
dans l’enseignement supérieur
et par-là même la réalité d’une
insertion professionnelle réussie.
La multiplication des formations
universitaires que l’on observe
confirme le bien-fondé d’une telle
formation technologique.
Quels sont les grands principes
mis en œuvre ?
La nouvelle série STHR se fonde
sur la complémentarité entre :
- un enseignement général, destiné
à apporter les bases culturelles
et scientifiques conformes aux
objectifs communs du lycée, mais
adaptés en première et terminale
à l’appréhension des enjeux de ce
secteur d’activité ;
- un enseignement d’économie
et gestion hôtelière, destiné à la
compréhension des principes et des
règles régissant les organisations
propres à ce secteur d’activité ;
- un enseignement technologique
spécifique polyvalent ;
- technologies culinaires,
technologies des services :
restaurant, hébergement - de
nature à distinguer clairement
la série technologique de la voie
professionnelle ;
- des stages d’immersion en
entreprise dont la nature et
la durée doivent conférer une
plus grande lisibilité à la série
technologique.
La nouvelle série intègre également
un accompagnement personnalisé,
un enseignement technologique en
langue vivante à partir de la classe
de première, la mise en œuvre d’un
projet en classe de terminale et un
enseignement moral et laïque.
Pourquoi une seconde spécifique ?
Contrairement à toutes les autres
séries technologiques, la série
hôtellerie ne peut se prévaloir de
l’architecture classique du lycée :
un cycle d’observation avec une
classe de seconde générale et
technologique, un cycle terminal
œ
Michel Lugnier, inspecteur général de l’Éducation
nationale, présente les grandes lignes de la refonte de la
série, qui sera initiée à la rentrée 2015.
PROPOS RECUEILLIS PAR HÉLÈNE BINET
MONTARGIS
œ
Du 26 au 28 novembre, les
congressistes se sont interrogés sur la
place du numérique à l’école.
“N
ous nous devons aujourd’hui d’innover
dans la formation car nous sommes trop
timides sur ce plan-là. Oser, c’est prendre
des risques, mais il faut le faire pour l’avenir.”
Pour fêter le 30
e
anniversaire de l’Association
nationale des écoles privées d’hôtellerie et de
tourisme (Anephot),
Joseph Le Gal
, son président
depuis huit ans, avait choisi comme thème :
Innover, entre évolution et révolution. Du 26 au
28 novembre, 65 chefs d’établissement et chefs
de travaux se sont retrouvés à l’ensemble scolaire
Saint-Louis, à Montargis (45), pour confronter
leurs expériences et les actions entreprises en
termes d’innovation. La table ronde d’ouverture
du congrès était animée par
Xavier Pavie
,
directeur de l’Institut service innovation et
stratégie à l’Essec. Joseph le Gal relate :
“Xavier
Pavie a évoqué le fait que les jeunes nés après 1980
ont été habitués à vivre avec des outils numériques
et qu’il fallait s’adapter lors de la formation.”
Autre point abordé lors de cette table ronde : la
perception de l’échec en France et aux États-Unis.
On a une très mauvaise réaction vis-à-vis de
l’échec, alors qu’une personne qui l’a vécue outre-
Atlantique est amenée à rebondir plus vite.”
500 tablettes numériques
Le lycée Notre-Dame de Nazareth à Douvres-la-
Délivrande (14) est l’un des premiers à avoir mis en
place des tablettes numériques dans l’enseignement
à la rentrée 2013. Le retour est très positif et il y
a eu très peu de casse. L’iPad est pris en charge
par la famille de l’élève (seules deux ont refusé), à
hauteur de 17 € par mois sur trois ans. Le jeune peut
ramener la tablette chez lui, mais en assume alors la
responsabilité. Si l’élève arrête son cursus, il devra
payer le complément. Le bilan est encourageant et
le lycée normand détient aujourd’hui 500 iPads.
Les partenaires s’adaptent à cette (r)évolution.
La solution LIB des éditions BPI, présentée par
Élisabeth Brikké
et
Laure Renault
, permet
justement d’accéder à la version numérique des
livres scolaires à partir d’une tablette ou d’un
ordinateur. Quelques établissements présents - qui
étaient de prime abord
“un peu freinés” -
ont été
conquis et envisagent à leur tour de se lancer dans le
numérique.
H. B.
Pour en savoir plus et notamment la composition du conseil d’administration :
ou flashez ce QR code
Michel Lugnier
,
inspecteur général
de l’Éducation
nationale.
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