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Brasser les saveurs dans une ambiance festive qui assume son côté sauvage : tel est le fil rouge de Tzantza, un nouveau restaurant qui plonge les clients dans une ambiance exubérante, tropicale, et en même temps très parisienne. Depuis la rentrée 2021, Tzantza – dont le nom fait référence aux têtes réduites rituelles des tribus Jivaros – séduit grâce à l’expérience culinaire proposée par le chef italo-péruvien Robert Sanchez.
Après deux expériences au sein d’établissements renommés (Chef de partie au Grand Véfour et au Bristol), le chef peut laisser libre cours à son imagination. Métissage de spécialités gastronomiques japonaises, péruviennes et plus largement d’Amérique latine, la cuisine appelée nikkei, est au cœur de sa création. Elle se déguste sous forme de tapas (dès 12 €).
Mets et cocktails
Après une tartine de pain de maïs maison au beurre fumé, les créations se succèdent : huîtres en tempura et chalaca de tomates rouges, tiradito (plat préuvien de poisson cru) de seriole et leche de tigre maracuja, baos croustillants à l’épaule d’agneau, artichaut fondant ou encore aubergine laquée au miso et mayonnaise au wasabi et charbon Pour les grands appétits, les viandes et fruits de mer cuits au charbon de bois Josper valent le détour comme la côte de veau marinée à l’aji amarillo et cuite dans sa panure panko (54 €). L’art de Roberto Sanchez est de sublimer des beaux produits sans les dénaturer.
Pour accompagner le repas, une carte de cocktails est à disposition. Le mezcal est bien évidemment de la partie dans une recette de Bloody Mary revisitée, mais également dans le Teteo (mezcal et sangrete) et l’Euphoria (mezcal, yuzu, liqueur Saint-Germain et sucre de coco). Après le dîner, il est possible de jouer les prolongations et d’aller danser au rythme des platines d’artistes internationaux. Le bar-club Sauvages est situé à l’étage inférieur de l’établissement… La fête peut alors se prolonger jusqu’au bout de la nuit - quand le contexte sanitaire le permet !
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Publié par Stéphane POCIDALO
