Au terme de quatre heures d’épreuves, le jury a tranché : c’est Naïs Pirollet qui aura la lourde tâche de succéder à Davy Tissot, candidat victorieux du Bocuse d’or monde, le 27 septembre dernier lors du Sirha de Lyon (Rhône). La finale se déroulait à Reims (Marne), le 23 novembre, autour de deux épreuves : l’élaboration d’un plateau pour 12 personnes, avec une pièce principale accompagné de deux garnitures par assiette, et d’un amuse-bouche extrait de ce plateau. Les plats devaient être préparés à partir de produits imposés inspirés de la gastronomie rémoise : le brochet, cinq types d’oignons et trois types de cœurs de laitue.
Naïs Pirollet, de l’Institut Paul Bocuse à Lyon, concourait face à cinq candidats : Boris Algarra, du Mandarin Oriental Paris, Paul Cabayé, des Jardins d’Anais à Luxembourg, Julien Guénée, de l’Automobile Club de France, à Paris, Noémie Honiat, de L'Univers de Noëmie à Saint-Igest (Aveyron) et Jérôme Schilling, de l’hôtel-Restaurant Lalique à Bommes (Gironde).
“J’ai pris beaucoup de plaisir à participer à cette finale, confie la jeune chef de 24 ans, qui devient ainsi la première femme à représenter la France dans l’histoire du Bocuse d'or. Cette victoire représente quelque chose d’énorme car elle est l’aboutissement d’un gros travail de préparation et de réflexion, tout est millimétré. C’est exceptionnel car c’est le début d’une nouvelle aventure et j’ai hâte de continuer !” Une joie partagée avec Cole Millard, qui concourait à ses côtés et a remporté le prix du meilleur commis.
Prochaine étape : le Bocuse d’or Europe, qui se déroulera à Budapest (Hongrie) les 23 et 24 mars prochain.
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Publié par Roselyne DOUILLET