La convention collective des CHR du 30 avril 1997 a mis en place le principe d'un système de classification, établi selon la méthode des critères classants. Quatre critères ont été retenus : la compétence (expérience ou niveau de formation), le contenu de l'activité, l'autonomie et la responsabilité. Ils s'apprécient de la même façon et le salarié doit remplir les quatre critères pour prétendre à une classification minimale. En annexe, 45 emplois repères ont été classés afin de guider les entreprises dans la mise en place de leur propre classement.
La grille de classification des emplois dans les CHR a instauré 5 niveaux de qualification, avec 3 échelons chacun - excepté pour le niveau 4 où il n'y a que 2 échelons. Chaque critère est développé en fonction des niveaux et échelons.
Si vous reprenez la liste des emplois repères figurant dans la convention collective, un réceptionniste démarre à l'échelon 3 du niveau I. Le diplôme de cette personne ne peut justifier à lui seul sa rémunération minimale. Il faut aussi examiner les tâches et les responsabilités que vous allez lui attribuer.
Quant à la remise en cause par l'inspection du travail de la fiche de paie d'une salariée, elle s'explique par le fait que le niveau et l'échelon de cette dernière n'étaient pas mentionnés sur son bulletin de paie, alors que c'est obligatoire. Administration qui s'est basé uniquement sur la liste des emplois repères pour fixer ensuite la qualification minimum de cette salariée.
Publié par Pascale CARBILLET