Faréa explore le tourisme flottant

La jeune marque française lance un écolodge flottant et démontable. Une idée astucieuse qui permet de répondre notamment aux contraintes de la loi littoral.

Publié le 20 avril 2018 à 16:56

Cabane perchée, yourte, roulotte… Les hébergements atypiques ont le vent en poupe… et les pieds sur terre. Nouvel acteur sur ce marché, Faréa préfère quant à lui s'attaquer à un segment jusqu'à présent délaissé : le tourisme flottant.

Son fondateur, Christophe Roi, signe ainsi "le premier écolodge flottant démontable au monde". L'embarcation de près de 85 m² comprend cinq cabines doubles, une cuisine équipée, une salle de bains et une douche extérieure, des toilettes sèches ainsi que trois terrasses dotées de barbecue et plancha. Une douzaine de personnes peuvent vivre dans la maison-bateau, "sans aucune promiscuité".

Démontable, la structure répond aux exigences de la loi littoral qui règlemente l'aménagement des côtes françaises : une fois désassemblées, les différentes coques s'emboîtent et tiennent dans un conteneur de 40 pieds (67 m3).

 

Autonome et ecofriendly

 
Le Faréa, qui ne nécessite pas de permis bateau, est classé parmi les navires de plaisance de catégorie D : il est prévu pour des vents de force 4 et des vagues d'une hauteur maximale de 0,50 mètre. Autrement dit, l'écolodge pourra être installé "sur les lacs, les lagons, les lagunes, les fleuves ou encore les mers protégées"

"Avec l'accord de l'autorité compétente, le Faréa pourra même s'intégrer dans un PPRI [plan de prévention du risque inondation, NDLR] pour une activité d'hôtellerie ou autre, puisqu'il n'a aucune liaison électrique ou circuit d'eau avec la terre et qu'il repose sur quatre coques", glisse l'entrepreneur.

Le navire joue également la carte environnementale. Il est autonome en énergie électrique (grâce à l'utilisation de panneaux photovoltaïques) et en eau. "Un système d'eau baptisé Reuse permet de filtrer, désinfecter et réutiliser les eaux grises", précise-t-il. Le prototype, actuellement ancré dans la marina d'Aigues-Mortes (Gard), a été réalisé en fibres de verre issues du pétrole. Mais les prochains modèles devraient être effectués en résine biologique et fibres végétales (feuilles et fibres de coco).

Le coût d'un Faréa tourne autour de 155 500 €, tout compris. Les premiers exemplaires devraient faire leur apparition dès 2019, dans les Bouches-du-Rhône et en Arabie saoudite.


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Publié par Violaine BRISSART



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