L'Hôtellerie Restauration : Quelles sont les grandes problématiques en Aveyron ?
Michel Santos : C'est d'abord la difficulté à trouver du personnel puisque nous sommes quasiment en plein emploi dans le département ; nous avons donc plus de mal à recruter. L'autre grande problématique de la profession en Aveyron, c'est la ruralité, qui est à la fois un atout et un problème : c'est un avantage par l'attrait des très beaux sites naturels, mais c'est un grand handicap pour nombre d'établissements qui se meurent, notamment à cause des interdictions de signalisation des enseignes.
Quel est le rôle du syndicat dans ce contexte ?
C'est justement de faire bouger les choses, de présenter les contraintes que nous avons sur le terrain, et d'arriver à trouver un consensus avec les institutions, au niveau des services de l'État comme du département. Au delà de ces questions de signalisation, le nouveau bureau de l'Umih 12 est déjà allé à la rencontre de l'Urssaf et de l'inspection du Travail pour présenter nos problématiques, car il faut que nous soyons écoutés, informés et que nous ayons une relation de confiance entre nous.
Quels sont vos arguments ?
En premier lieu, notre représentativité, puisque l'Umih12 regroupe 670 adhérents sur les 800 établissements du département. Nous sommes ensuite un acteur majeur de l'emploi en Aveyron. Enfin, à titre personnel, cela fait plus de quarante ans que ma famille et moi-même sommes dans la profession. Nous avons donc cette aussi cette légitimité pour entretenir de bonnes relations avec nos interlocuteurs institutionnels.
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Publié par Francis MATÉO
