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C'est l'expérience de tri des bio-déchets entamée l'an dernier par le Synhorcat qui a incité le maire du 2ème arrondissement, Jacques Boutault, à l'étendre aux restaurants scolaires de l'arrondissement. A l'origine du projet, le restaurateur parisien Stéphan Martinez, qui a créé une société de collecte des bio-déchets destinée à l'univers de la restauration. L'an dernier, 80 établissements CHR, du simple bistrot de quartier à l'hôtel de luxe se sont prêtés au jeu. Le principe avait attiré l'attention de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui lancera le 11 mars les Etats généraux de l'économie circulaires pour le grand Paris. Ce matin, Stéphan Martinez et Franck Trouet, directeur général du Synhorcat, étaient aux côtés de Jacques Bourtault et d'Antoinette Guhl, adjointe à la maire de Paris en charge des questions de l'économie sociale et solidaire, pour la présentation officielle du lancement de la collecte des bio-déchets dans les cantines. « En 2016, les établissements qui font plus de dix tonnes de déchets devront payer une taxe. Un restaurant qui fait 30 couverts jours par an atteint ce quota. C'est notre rôle, en tant que syndicat, d'accompagner l'évolution des professionnels. Nous soutenons le Fait Maison et les établissements qui l'appliquent font davantage de déchets organiques. Cette expérience s'inscrit dans une démarche qui est bonne pour l'environnement et l'économie » a expliqué le responsable de la rue de Gramont. Quant au restaurateur, qui est aussi président de la commission qualité développement durable du Synhorcat et qui a été chargé de le mettre en place le principe au sein du collège, il insiste sur l'aspect éducatif. « Les salariés de notre secteur se sont emparés de manière très positive du projet. Ils en ont très vite compris l'utilité. Lorsqu'on s'est adressé aux enfants, les choses se sont faites très naturellement. Nous leur avons expliqué et nous avons complété avec des affiches. Ce que nous leur demandons de trier ne leur pose aucun souci. »
Publié par Sy.S.
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