Dansson
restaurant
Cheznous,
àLimoges
(87),
Cyril
Deshuraud
officieseul
encuisine.
Montpellier
Lechef est à la têted’uneentreprisequi réunit son restaurant, leJardindespâtes, et sonécolede
cuisine.
Limoges
C’estdanssapropremaisonqueCyril Deshuraudadécidéd’implanter son restaurant, au termedesa
reconversionprofessionnelle.
Armand
et
Catherine
Layachi.
82
Restauration
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6
LeGoût justed’ArmandLayachi
Cheznous, commeà lamaison
P
asser du statut d’amateur
éclairé auréoléd’unenotoriété
audiovisuelle à celui de
professionnel de la restauration,
c’est ledéfique s’apprête à relever
CyrilDeshuraud
. C’est sur lepetit
écranque cequadragénaire s’est fait
connaître en accédant auxdemi-
finales de l’émissiondeM6Undîner
presqueparfait en2011.
“J’ai fait
des études de tourisme et travaillé
dix-sept ans dansune agence de
voyage. Lorsque jeme suis retrouvé
au chômage, je suis allé enfinvers ce
que j’avais toujours voulu faire : chef
de cuisine. Pourautant, unpassage
dansune émission télén’a jamais
fait un cuisinier”
, admet-il.
DANSUNLOFT
À42 ans, CyrilDeshuraud se
forme aupôleGretadu lycée Jean
Monnet deLimoges (87). CAP en
poche, il décidede créer sonpropre
restaurant et s’installe, chez lui, dans
un loft àLimoges.
“J’ai effectué beaucoupde
modifications. Lamise auxnormes
accessibilité agonflémonbudget
prévisionnel de 30%”,
reconnaît
celui qui disposed’une sallede
158m
2
sur deuxniveaux. Le chef se
concentre sur des plats traditionnels
avecunplat du jour à9,90€ et des
formules (de 13,50€ à 16,50€) ainsi
qu’unmenuplus gastronomique
à26€ enfinde semaine. Certains
dimanches (ceux où lequartier
accueilleunmarché auxpuces),
il proposeunbrunchmaison à
19,50€.Depuis l’ouverture, le
9 février, Cheznous affiche complet
tous les jours.
“Jenem’attendais
pas àun tel engouement. Jemesure
aujourd’hui pleinement ladifficulté
dumétier en termes d’organisation,
demise enplace duposte de travail
oude gestiondematières d’œuvre
et des stocks”
, expliqueCyril
Deshuraud, dont lapriorité est de
stabiliser l’activité.
Q
FABRICEVARIERAS
Cheznous
e
14bisboulevardde laCité
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D
espâtes à la saucegourmande et
créative, c’est le thèmeduJardin
despâtes.
ArmandLayachi
l’a
créé il yadixans, dansunquartier
tranquille deMontpellier (34). Avec
CatherineLayachi
en salle, il réalise
sa cuisinedumarchéàdéjeuner,
pour26 couverts. Lorsqu’il ferme les
soirs et lesweek-ends, le chef aborde
d’autres activités - réunies avec le
restaurant sous lenomLeGoût
juste - : soirées thématiques
bimestrielles sur réservation,
prestations traiteurs et cours
de cuisine. ArmandLayachi a
capitalisé trenteansd’expérience en
gastronomie, restauration collective
et événementielle. Ses registres
culinaires vont de l’Algériede son
enfanceà l’Alsace et la cuisine
française traditionnelle, jusqu’à
laRéunion. Le chef parleanglais
et allemand, et anouédesbons
contacts avec lesnombreuses écoles
de français langue étrangèrede
la ville. L’écolede cuisinepropose
unprogramme éclectique - du
couscous à ladaubed’agneauaux
olives - àdepetits groupes (neuf
personnesmaximum), dans le cadre
familial du restaurant. Au rythme
de450 stagiairespar an (restant
d’une journéeà troismois), l’activité
contribueà30%de son chiffre
d’affaires. À63ans, le chef n’émet
qu’un souhait :
“Continuerainsi
pour lesdixannéesàvenir !”
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ANNE-SOPHIETHÉROND
LeGoût juste
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