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C'est
un concours à la formule inédite que le Riad Monceau de Marrakech a initié afin
de mettre en lumière l'étendue du patrimoine culinaire marocain. Pour commencer,
ce sont des chefs étrangers qui sont aux fourneaux. Pour cette seconde édition,
outre le vainqueur Richard Toix, Pascal
Aussignac, Le Club Gascon à Londres, Félix
Manzo, restaurant Antxon Gaztelumendi à Irun et Damien Bouchéry, Bistrot
du Mail à Bruxelles avaient relevé le défi. Quel défi ? Créer
2 recettes - un plat et un dessert - formant une fusion entre leur propre univers
culinaire et la gastronomie marocaine traditionnelle. Pour chaque recette, les
chefs devront choisir un thème directeur parmi les deux proposés (tagine ou couscous
pour le plat et pastilla ou agrumes pour le dessert) ainsi que deux ingrédients
emblématiques de la cuisine marocaine. « Sauf
qu'il fallait sortir 80 belles assiettes en 4 h 30, souligne Richard Toix. Si bien qu'il fallait bien penser au dressage
pour gérer le temps de façon optimale et surtout se concentrer sur le goût. Dans
les cuisines du Naoura Barrière Marrakech, j'avais deux commis en cuisine et un
en pâtisserie, mais 80 assiettes, ce n'est vraiment pas évident ».
Son
pavé de bar d'Essaouira à la plancha, façon tagine, accompagné d'un crémeux de
carotte à l'huile d'argan ainsi que son croustillant citron avocat, crème
glacée au miel et à la fleur d'oranger, ont fait leur effet et séduit le jury composé
d'une part de chefs marocains, avec Philippe
Joannès en président d'honneur, et d'autre part, de journalistes issus des différents
pays.
«La remise des prix fut un grand moment,
mais ce qui m'a aussi beaucoup plu, c'est la convivialité qui régnait entre les
chefs au point de donner des coups de main aux autres, dit Richard Toix. Le
chef-patron de Passions et Gourmandises près de Poitiers va désormais se focaliser
sur le concours Un des meilleurs Ouvriers de France puisqu'il fait partie des 215
candidats qui ont franchi brillamment la toute première épreuve de sélection.
Publié par Nadine LEMOINE
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