Titre d'un stage de gestion de restauration : Marge ou Grève !

Tel est le titre d'un stage de gestion de restauration suivi par un professionnel, information récoltée en lecture d'un cv. L'auteur, la société à l'origine d'un tel titre m'est inconnu pour l'instant, qu'il m'autorise à rebondir sur ce titre mobilisateur. - Le restaurateur peut-il encore et toujours augmenter son CA : oui, pour certains, p c q l'emplacement, le produit, l'air du temps le lui permettent. Non, pour d'autres, p c q le produit, l'emplacement ne rencontrent plus les clients. L'inovation n'est pas là non plus. - Quand on a un compte de résultat qui se présente en négatif, ou à un niveau de marge risquée, le restaurateur va se concentrer sur 4 champs d'action : - innover, pour se replacer dans la compétition, - se concentrer sur ses fiches techniques, (incluant les coûts de main d'oeuvre), la fabrication, la qualité correspondante, et donc identifier les produits, menus, formules qui apportent de la marge, - se concentrer aussi sur ces mêms fiches techniques, et les indices des ventes de chacun des produits qui margent très peu, et trancher : gréver les produits qui soumettent l'entreprise à de lourdes charges. - lors des passages de consignes quotidiennes, de la formation de son personnel de vente, du brieging mobilisateur des vendeurs : expliquer comment valoriser les produits et formules intéressants pour la santé de l'entreprise, augmenter le volume de vente des produits qui margent. En résumé, la concentration sur le maintien ou l'augmentation du CA à tout prix n'est plus seulement la voie, la baisse du CA n'est plus une fatalité. Dans ce blog, vous disposez des méthodes pour mieux faire vendre à l'interne, chez mon voisin, Philippe Lalonde, vous trouverez les bons outils du gestionnaire, sans oublier l'inovation avec Bernard Boutboul et tous les blogs pour la discute en ces temps de phosphorescence. Gestion - Management - Marketing | André Picca - auteur | jeudi 24 septembre 2009

Objectif vente : qu’est-ce qu’une bonne carte de restaurant ?

Qu’est-ce qu’un bonne carte de restaurant ? N’oublions pas avant de répondre à cette question que son objectif est de vendre ! Vendre quoi ? Ce qu’il convient (produits) au prix qu’il convient (politique prix) comme il convient (support et présentation de celui-ci)) Celle-ci comporte deux grandes parties. Le fond (les produits, les prix et les menus) La forme(le support, l’organisation des produits sur le support et la mise en avant de ces produits) Les premières bonnes décisions : -Choisir un bon assortiment -Choisir les quantités -Définir les gammes de produits en largeur (nombre de gammes) mais aussi en profondeur (nombre de produits dans la même gamme -Déterminer le cycle de renouvellement des produits sur la carte Fixer ses prix de vente, avec 6 méthodes possibles : -Par rapport aux coûts à amortir de l’entreprise -Par rapport à un coefficient -Par rapport à un prix psychologique -Par rapport à la concurrence -Grace aux principes d’OMNES -Au pifomètre et selon son humeur Une fois que tout cela est fait il ne reste plus qu’ tester sa carte auprès des clients. Mis a part les réactions spontanés des clients que vous n’entendez pas toujours lorsque ceux-ci sont devant votre porte menu ou bien en train de choisir carte ouverte, vous pouvez appliquer une technique toute simple qui vous permet de vérifier si vos clients suivent ou pas votre politique prix. Il s’agit du calcul du ticket moyen théorique qui date maintenant de quelques années mais qui est d’autant plus d’actualité et fiable en période de crise ou le consommateur est très sensible au prix. Il est donc possible de vérifier par vous-même en quelques instants si les tarifs de votre carte conviennent à vos clients ! Comment ? C’est très simple. Vous faites la somme de tous les prix de vente de tous vos plats, vous excluez donc les entrées, les desserts les boissons et les menus. Le nombre que vous trouvez vous le divisez par le nombre de plats dont vous vous êtes servis pour faire la somme. Cela vous donne tout simplement ce que l’on appelle le « prix moyen plat offert ». Ce prix moyen plat vous le multipliez par 2, et vous obtenez ce que l’on appelle votre ticket moyen théorique TTC boissons comprises. Il ne vous reste plus qu’à le comparer à votre ticket moyen réel. Si les 2 sont très proches, bravo ! Si le ticket moyen théorique est inférieur à votre ticket moyen réel, un grand bravo de plus vos clients sont en confiance et vous pouvez même augmenter doucement vos prix, ils vous suivront. En revanche si le ticket moyen théorique est supérieur à votre ticket moyen réel, il y a un gros souci dans votre positionnement. Il y a fort à parier que votre chiffre d’affaires se tasse à cause d’un nombre de couverts qui régresse, et là il faut agir vite…très vite ! Bons calculs Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 19 septembre 2009

Culture Bière sur les Champs-Élysées : il n'échappe pas au déclin du marché de la bière ainsi que du tourisme

Culture Bière, filiale d'Heineken, a pour 2008 enregistré 5,6 millions d'euros de pertes, ce qui représente 100% de son chiffre d'affaires!!!Les prévisions pour 2009 sont 'encore plus pessimistes'. L'établissement ouvert en 2005 n'échappe pas au déclin du marché de la bière ainsi que du tourisme sur les Champs-Elysées, et à la hausse des loyers (+24% en quatre ans.Cela dit le concept était-il adapté aux Champs Elysées?Toujours est-il que l'établissement doit fermer ses portes prochainement. Qui reprendra un tel local de 1600 m² sur 3 niveaux? Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 19 septembre 2009

Message TVA : pour convaincre

à la vox populi. Ce restaurateur est clair avec ses clients. Voici le message intégral, à l'intérieur des cartes (2 pages) et à l'extérieur) : Page 1 : 'La tva à 5,5 %, nos actes au 10 août 2009 suite aux accords de Tva, et afin d'éviter toute interrogation à ce sujet, nous avons décidé de vous tenir au courant de nos agissements. Les prix : la fiche 'notre choix vous indique notre position. Les salaires/l'emploi/la formation/le pouvoir d'achat Transport : pour le transport de nos collaborateurs, nous avons mie en place une prime. Pour le transport public, 50 % pris en charge par l'entreprise, pour le transport privé : une prime de 200 E annuelle (100 E par semestre échu). Salaire : nos salariées (hormis les apprentis) ont eu une première augmentation horaire de 3 fois celle du smic. Rappel : les salaires étant déjà au dessus de la grille des salaires de la Profession. Plan Epargne Entreprise (PEE) : possibilité pour chacun d'y adhérer Embauche : au 1er juillet, Alexandre (20 ans) a signé un contrat d'apprentissage en service pour deux ans. Modernisation/investissement : projet réalisé : une caisse enregistreuse + imprimante : 3500 euros ht, Projet avant la fin de l'année : 1 - changement complet de la porte d'entrée avec volet électrique : 4400 euros ht, 2 - changement complet du nappage (nappes, napperons, serviettes) : 4000 euros ht Sans la baisse de la tva, une grand partie n'aurait pas été engagée. Page 2 : Un contrat d'avenir a été signé entre les Organisations Professionnelles et l'Etat en faveur dezs consommateurs, des salariés et de la modernisation de la restauration. Un couple de restaurateurs a pris la décision de respecter cet engagement et de mettre en place les 3 grandes phases de celui-ci. L'Etat nous a demandé de baisser de 11,8 % un minimum de 7 produits sur 10 (une entrée, un plat chaud, un plat du jour,...liste complète) dans nos cartes, menus et boissons non alcoolisées. Notre choix : (liste complète de 10 produits) Gestion - Management - Marketing | André Picca - auteur | samedi 19 septembre 2009

Restaurateurs : certains passent à l'attaque commerciale pour attirer le client

Beau temps, belles terrasses sur la Grand Place, je cherche une place pour déjeuner. 1 seul restaurateur était en chasse de clients. D'une manière sympa, il dit bonjour à tous les passants, carte à la main. Sans agression, il repère les clients qui cherchent une place, il les interpelle, les placent, chez lui bien sûr. Le résultat, vous le devinez. En plus, 3 serveurs en terrasse, tous agréables. Par ses temps difficiles, plus de bras croisés, ceux qui passent à l'attaque commerciale, avec un produit correct, gagnent. Gestion - Management - Marketing | André Picca - auteur | samedi 19 septembre 2009

EURL : si le déficit est supérieur à la moitié du capital, quelle serait la suite ?

Bonjour, A la création de mon eurl, mon comptable m'a dit que le capital social était le 'reflet' de mon engagement dans ma société. J'avais les moyens de mettre 10 ou 15000 de capital mais on a convenu que 5000e suffisaient. Or, aujourd'hui, à l'heure de mon 1er bilan, il semble que mon déficit serait (tout n'est pas encore chiffré) légèrement supérieur à la moitié de mon capital. Quels serait la suite des évènements si cela se terminait ainsi? 10322B Gestion - Marketing | ael24 | mardi 15 septembre 2009

Petits-déjeuner : à quoi sert un beau buffet si les gens vont déjeuner ailleurs ?

Depuis des années on nous dit que le petit déjeuner classique 'french' croissant pain beurre confiture, n'est plus la norme et que nous devons présenter un buffet, avec le plus possible de variétés, de fraicheur, des produits régionnaux, plusieurs jus de fruits, de l'eau, plusieurs viennoiserie, j'en passe et de plus gouteuses... Et cette année, lorsque je demande à mes nouveaux arrivants si ils pensent prendre le petit déjeuner, c'est tout juste si je ne dis pas un gros mot. La vente de PDJ a chuté de 40 %. A quoi me sert un beau buffet si les gens vont déjeuner ailleurs. A quoi me sert cette salle et le personnel pour y travailler si les clients vont prendre leur expresso croissant chez mon voisin. Dois-je revenir au bon vieux temps ? Les normes hôtelières exige le service d'un PDJ, mais les clients n'en veulent plus. Doit-on continuer à tant investir dans un produit dont les clients ne veulent plus ? J'aimerais connaître votre sentiment, avez-vous aussi ressenti cela ? Merci 10312B Gestion - Marketing | Breizh | mardi 15 septembre 2009

Redonner du pouvoir d’achat au consommateur : McDonald’s l’a fait

Redonner du pouvoir d’achat à un consommateur qui en a grand besoin, en le surprenant tout en lui rendant un service…il l’a rêvé…Mc Donald’s l’a fait ! Depuis quelques années Mc Donald’s voyant que sa distribution était peut être trop lente a mis en place des bornes de commandes en salle et vous alliez chercher votre repas au comptoir. Le système accéléra le débit, mais apparemment pas assez au gout de Mc Donald’s qui part du principe que la restauration rapide est avant tout une distribution rapide. Ils ont donc ouvert une ligne de caisse dédiée à ce type de commande. Le service s’est considérablement accéléré mais encore pas assez pour l’enseigne de fast food.Il fallait trouver un moyen pour inciter les clients à désengorger les queues aux caisses. Première astuce, à chaque fois que vous passez aux bornes de commandes dans la salle, votre ticket mentionne tout en bas « pour votre prochain passage aux bornes 1 frite gratuite ». Deuxième astuce et pas des moindres, au moment du paiement a cette borne celle-ci vous demande si vous souhaitez aller chercher votre commande au comptoir ou si vous souhaitez être servi a table ! Oui vous avez bien lu, Mc Donald’s propose du service a table !! Résumons la situation : Mc Donald’s s’inspire de Leclerc avec les tickets de caisses qui redonne des euros à consommer lors d’un prochain passage. Une technique de fidélisation qui a le mérite d’est simple et très efficace. Mc Donald’s considère que l’un des fondamentaux de son métier est de vous servir le plus rapidement possible. Il met tout en œuvre pour que vous ayez votre repas dans un minimum de temps et que bien sur, eux servent le maximum de clients dans un minimum de temps. Enfin Mc Donald’s estime que si vous devez être servi le plus rapidement possible, vous avez le droit de manger dans un cadre confortable voir tres confortable. C’est chose faite dans les toutes dernières générations de Mc Donald’s.Et tout cela sans parler de cette proposition de service à table. Nous vivons très certainement une mutation passionnante et très profonde de la restauration ou chacun sort progressivement de son métier d’origine : les 3 macarons au guide Michelin vendent des sandwichs et Mc Donald’s propose un service a table. Les deux agissent dans le même sens : manger de mieux en mieux tout en mangeant rapidement sans se ruiner. Qui inspire qui ? Peu importe l’essentiel est de penser sans cesse client ! Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 12 septembre 2009

Visite chez Monsieur X, restaurateur : un bel exemple

Restaurant tendance, thématique, 140 couverts,service du midi, ticket moyen : 16,70 euros : Accueil et prise en charge rapide - valorisation des produits du jour agréable - personnel convivial tout au long du repas, malgré la pression - techniques de service en salle : professionnelles avec les gestes de base : plateaux, couverts, livraison des assiettes, débarrassage - rangement à la plonge par l'équipe de service : ordonné - personnel payé au fixe + 3 primes de fin de mois attribuées à 3 serveurs/12, selon les résultats du challenge du mois - bonne ambiance dans l'équipe, rigueur soutenue : impulsées par le dirigeant - Une citation pour agir : 'Dis moi comment tu te comportes avec ton personnel, je te dirais comment ils se comportent avec les clients'. - Ralph Hababou Gestion - Management - Marketing | André Picca - auteur | jeudi 10 septembre 2009

Cave à vins jetée : un agent du fisc soupçonne la personne de l'avoir gardée chez lui, qu'en penser ?

Bonjour, Un collègue vient de se voir reprocher (il est en eurl) de ne plus avoir dans son restaurant une cave à vin achetée 1000€ HT il y a 3 ans. Cette cave achetée d'occasion a rendu l'âme et il l'a jetée. L'agent soupçonne que ce collègue l'ai gardée chez lui (pour son compte personnel) ou qu'il l'ai revendue sans facture et qu'il ait gardé l'argent. Qu'en pensez-vous? Gestion - Marketing | ael24 | mercredi 9 septembre 2009

Trésorier et directeur d'un ERP en résidence locative : est-ce logique ?

je travail dans un établissement recevant du public en résidence locative avec service et régit sous une forme associative. les locataires de cet immeuble sont représentés par un 'conseil d'admnisitration' et règle tous les problèmes liés aux personnels et autres affaires techniques. là ou ça commence à 'clôcher' c'est que dans ce conseil il ya un trésorier qui lui fait partie d'une société qui gère également le réseau national de ce genre d'établissement. ce même personnage est également le directeur de la société qui encaisse les loyers des appartements ou je travail. officiellement l'on a donc l'impression que mes employeurs sont l'asso. mais les décisiosn semblent êtres prises par la personne qui est le trésorier, et qui est à la fois le directeur du réseau nationale de ce genre d'établissement et responsable de la société immobilière qui encaisse les loyers. cela ne vous surprend t'il pas ? est ce selon vous légal et cela ne dissimule t'il pas le véritable employeur des salariés de cet établissement car les filiales immobilières de ce grand groupe semblent tirer les ficelles sous couverture de cette association locative ? merci Gestion - Marketing | jura | mercredi 9 septembre 2009

Céramique : elle se distingue en 3 branches

La céramique fut le premier « art du feu » à apparaître, avant la métallurgie et le travail du verre. La céramique désigne l’ensemble des objets fabriqués en terre cuite qui ont subi une transformation physico-chimique irréversible au cours d’une cuisson à température plus ou moins élevée. Les pièces les plus anciennes, comme la Vénus de Dolní Věstonice, remontent à la période paléolithique (29 à 25 000 ans av. J.-C.) lorsque les premières poteries de terre molle furent fabriquées à la main et cuites sur feu ouvert. On peut distinguer trois branches dans la céramique : * la céramique domestique, principalement la poterie, la plus ancienne des formes de céramique qui utilise les terres argileuses comme matériau de base; * la céramique d'art qui a dérivé de la précédente, et délaisse la fonction utilitaire pour se centrer sur la valeur décorative ou esthétique; * la céramique technique, particulièrement développée au XXe siècle, qui utilise des matériaux à base d'oxydes, de carbures, de nitrures, etc. Gestion - Marketing | Comité Modernisation Hôtellerie | dimanche 6 septembre 2009

Signer deux compromis de vente : a-t-on le droit ?

Auriez vous l'amabilité de me dire si je peux signer un deuxieme compromis de vente(promesse synallagmatique) pour vendre ma brasserie en sachant qu'il y a déjà un compromis signé avec un autre acheteur qui tarde à avoir une réponse des banques pour son financement. l'idée serais de ne pas perdre de temps et d'inclure une condition suspensive relative à la réalisation ou non du 1er compromis signé( l'affaire ne peut etre cédée au 2eme achateur qu'à la condition expresse de l'abondon ou non aboutissement du 1er) Gestion - Marketing | amaribou | vendredi 4 septembre 2009

Amendement Bouvard : peut-on bénéficier de 2 avantages fiscaux ?

bonjour, je ne sais pas si je pose ma question au bon endroit... dans le cadre de l'amendement Bouvard, puis je beneficier de 2 avantages fiscaux? A savoir, si j'achète 2 biens un à 300 000 euros et l'autre à 200 000.00 euros puis je avoir sur les 2 25% d'avantage? Meme chose, puis je beneficier de l'avantage de l'amendement Bouvard et avoir droit aussi de celui de la loi Cellier? Merci Gestion - Marketing | resto2a | vendredi 4 septembre 2009

Vol : quelle est la procédure à suivre en cas de vol dans une chambre d'hôtel ?

Bonjour, je voudrais savoir quelle est la procédure à suivre en cas de vol dans une chambre d'hôtel. Un client déclare qu'on lui à volé de l'espèce, des chèques vaccances et un ensemble (habits) le tout à hauteur de 850 €. le client soupçonne la femme de chambre (extra durant l'été)! offre-t'on le séjour ? Peut-on mettre un panneau qui dit que l'hôtelier décline toute responsabilité en cas de vol ? Merci pour vos réponses Gestion - Marketing | lulu | lundi 24 août 2009

La communication et la publicité adaptées à la restauration : attention de ne pas dépasser les limites !

La communication et la publicité sont devenues des exercices complexes à réaliser lorsqu’on est une entreprise quelle que soit sa taille. Afin de convaincre plus de consommateurs, les entreprises débordent d’inventivité ce qui les amène parfois aux limites de l’acceptable..Que penseriez vous si l’on vous remettait un tract dans la rue ou dans votre boite à lettres annonçant : « Vous avez bien de la chance : le restaurant Denny’s de la ville d’Euless au Texas vous accordera une ristourne de 10 % lors de votre passage en caisse. Et votre église bénéficiera aussi de la bienveillance de Denny’s en recevant un don du même montant » Le blogueur américain Jeff Wagg s’est ému de cette promotion. « Ce prospectus dit aux millions d'Américains qui ne vont pas à l'église que nous ne sommes pas les bienvenus et que nous devrons payer plus que les autres pour prendre un repas chez Denny's », écrit-il sur son blog Il a donc pris sa plume pour écrire à la chaine qui compte 2.500 restaurants dans le monde et lui expliquer que cette promotion pourrait être une violation du titre II du Civil Right Act de 1964. Ce type de promotion n’est pas nouveau. D’autres restaurants ont déjà proposé des rabais de ce type rappelle un lecteur du blog de Jeff Wagg. Et un fan de baseball avait poursuivi la ligue du Maryland qui accordait des réductions aux supporters qui fréquentaient l’église. Au début des années 1990, les restaurants Denny's avaient déjà été poursuivis à plusieurs reprises pour racisme envers les minorités et service discriminatoire de la clientèle. Toutes les idées peuvent être bonnes pour faire venir et faire revenir les clients dans un restaurant, mais il y a probablement des thèmes ou des causes que l’on ne peut pas utiliser. Communiquer de manière efficace est en effet de nos jours un savant mélange d’éthique, de sincérité, d’humour… Bref, une vraie recette. C’est ce que Gira Conseil a voulu concentrer dans son prochain cahier de tendance qui paraitra début septembre sur le thème de la communication et de la publicité adaptées à la restauration. Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | dimanche 16 août 2009