Dans une ambiance survoltée, Christine Pujol menacée de révocation de la
présidence de l'Umih :
c'est dans une atmosphère de tension extrême
que s'est ouvert, mardi matin, le 57e congrès de l'Umih après
le refus de sa présidente, Christine Pujol, d'entamer les débats
par une assemblée générale extraordinaire réclamée par
de nombreux congressistes. Il faut dire que l'ambiance avait été plombée
dès la première minute par l'apparition d'un huissier dénommé
M. Hulot (ça ne s'invente pas) qui ouvrit quasiment la séance.
Autant agiter un chiffon rouge devant un taureau de Miura. On ne saura jamais non
plus quel esprit lumineux avait réquisitionné quelques nervis ("des
adhérents", précisa un responsable !), dont la courtoisie ne faisait
manifestement pas partie du vocabulaire. Bref, comme l'illustre notre photo, cette
bronca reflète une séance complètement ratée qui n'aura pas
donné une image positive de
la profession aux nombreux officiels qui s'étaient déplacés pour
souhaiter la bienvenue aux congressistes. Résultat : une assemblée générale
ordinaire massacrée, une assemblée
générale
extraordinaire contestée par Christine Pujol alors que les votants ont exprimé
à 94,7 % leur souhait de la voir révoquée, et des feux sans
doute très longs à éteindre.