du 11 octobre 2007 |
LA UNE |
Suite à une "recommandation" de Bruxelles, Bercy ampute la prime Sarkozy : à la lecture du projet de loi de Finances pour 2008, le sang des dirigeants des organisations professionnelles n'a fait qu'un tour : les aides forfaitaires à l'emploi dans l'hôtellerie-restauration, plus connues sous le nom de 'prime Sarkozy', seront réduites de 700 à 555 millions d'euros l'an prochain, sur incitation, a dit Christine Lagarde, de la Commission de Bruxelles. D'où le projet de restreindre l'aide aux entreprises jusqu'au 30e salarié, décision pour le moins arbitraire, qui est en contradiction complète avec la volonté affichée du Gouvernement de favoriser l'emploi dans les entreprises de main-d'oeuvre. On comprend la stupéfaction d'André Daguin qui a, dès le début de la semaine, fait savoir en haut lieu qu'il invite le président Nicolas Sarkozy à s'exprimer lors du prochain congrès de l'Umih à Lyon (lire L'Hôtellerie Restauration n° 3049 du 4 octobre 2007), en espérant que l'article 56 du projet de loi de Finances pour 2008 aura été amendé dans le sens attendu par toute la profession. |
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Avec la sécurité enfin rétablie, les touristes de retour à Nice : grâce à une collaboration exemplaire entre les pouvoirs publics locaux, notamment la police, la gendarmerie, la préfecture et les instances judiciaires d'un côté, et les organisations professionnelles de l'autre, le fléau de l'insécurité a été maîtrisé à Nice et dans la région. En trois ans, grâce à une convention signée en 2004, les vols ont baissé de 72 %, et les touristes, notamment étrangers, sont de retour sur la Promenade des Anglais. À méditer. |
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Pour ne pas faire "l'année de trop", Jacques Maximin ferme son restaurant : surdoué des fourneaux, après 27 ans avec 2 étoiles Michelin, l'enfant terrible de la cuisine des années 80 a assuré son dernier service le 30 septembre dans sa maison de Vence. Il a tout gagné, la gloire et l'argent avec le Negresco, tout perdu avec les Porsche décapotables et un sens relatif de la gestion, mais a toujours séduit par une cuisine d'instinct et d'émotion qui n'appartient qu'à lui. À l'approche de la soixantaine, celui qui vécut son métier comme un véritable sacerdoce de la formation, qui a organisé le concours des MOF 2007, a choisi de rejoindre le groupe d'Alain Ducasse en tant que conseil au centre de formation ADF et à l'École nationale supérieure de pâtisserie. "Pour ne pas faire l'année de trop." Enfin assagi, Jacques Maximin, à qui de nombreux chefs doivent beaucoup et bien plus encore. |
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L'Hôtellerie Restauration n° 3050 Hebdo 11 octobre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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