Avant le comité de suivi du contrat
d'avenir le 15 décembre, accord salarial : l'urgence est de mise :
au terme d'un marathon de dix-sept heures entamé
en commission mixte paritaire le 30 novembre dernier, trois syndicats de salariés
(CFTC, CGT et FO) avaient quitté la table des négociations sociales en
dénonçant un accord qu'ils jugeaient inégalitaire et en menaçant
de faire jouer leur droit d'opposition. Leur principal point de désaccord avec
les organisations patronales : les modalités de la 'prime TVA', équivalente
à 2 % du salaire de base du salarié. Les représentants des employeurs souhaitaient en effet que celle-ci soit limitée
dans le temps et modulée selon des conditions d'ancienneté.
Les syndicats
de salariés viennent d'ailleurs de leur rappeler, dans un courrier, leurs exigences.
Contraintes de revoir leur copie, les organisations patronales
ont formulé de nouvelles propositions, notamment une réécriture de
l'article le plus durement critiqué par les représentants de salariés
: celui-ci fixait des conditions d'ancienneté
jugées
trop restrictives pour bénéficier de cette prime TVA, en particulier du
côté des salariés saisonniers. D'où la position plus conciliante
des employeurs. Car les interlocuteurs n'ont rien à gagner si s'éternise
un nouveau et interminable round de négociations. En effet, le temps presse
: la date butoir des discussions se rapproche à grands pas, puisqu'il s'agit
du 15 décembre, jour où se retrouvera le comité de suivi des engagements
liés à la baisse de la TVA.